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Marco DA CHAO: La recherche de l’impact, c’est déjà dans nos gènes

Engineering The Future Together. Qu’est-ce que cela représente pour vous?

Marco DA CHAO : «Ce slogan a vraiment un sens, c’est encore plus prégnant aujourd’hui, en accord avec notre stratégie 2030. Notre métier, c’est de planifier, d’inventer, de prévoir et d’agir pour le futur. C’est ce qu’on sait faire, et c’est ce que nous devons faire, de façon très concrète, dans un monde qui change radicalement pour une humanité en mode survie.

Dans nos métiers, avec des compétences assez différentes mais très complémentaires, nous pouvons apporter des solutions, des pistes d’amélioration et d’innovation. Et on doit le faire en équipe, dans un esprit convivial et de complémentarité ; c’est la force du collectif.»

Comment décririez-vous l’impact que peut avoir un bureau comme S&A sur le Luxembourg de demain? Et pour la planète?

« La recherche de l’impact, c’est déjà dans nos gènes. C’est anticiper, insuffler des idées, créer un cadre et ne pas hésiter à le transformer pour faire évoluer la société. Notre entreprise s’est adaptée et a grandi au fil des années. Au début, le travail se faisait sur la structure, la statique ; aujourd’hui, le bureau compte une quarantaine d’unités et apporte de l’innovation dans une cinquantaine de domaines. L’orientation est toujours concrète, pour répondre à des besoins existants et anticiper les besoins qui se manifesteront. On peut prévoir les solutions.

Pour ça, au travers de nos projets, on ose, on fait preuve de courage, pour que poussent les idées, pour montrer que c’est possible, pour convaincre et faire avancer, quitte à bousculer les mentalités et à sortir de notre zone de confort. L’impact, on l’a démontré dans notre historique, on doit y travailler tous les jours. Nous appuyons cette ligne de conduite, en mettant un nom dessus, au travers de notre stratégie 2030.

Comment vous impliquez vous personnellement dans cette stratégie?

Il y a ce que je fais en tant qu’individu et ce que je peux mettre à disposition pour les équipes. Personnellement, je n’aimerais pas être dans la catégorie des gens qui ont le savoir mais ne bougent pas. En tant qu’être humain, il faut agir et pouvoir se remettre en question afin de ne pas camper sur ce que l’on croit acquis. On doit oser, prendre le risque, y compris celui de se tromper. Soit je gagne, soit j’apprends.

 

Et à côté de ça, au travers de mon métier et de mes fonctions dans l’entreprise, mon devoir est d’aller chercher le potentiel, de mettre à disposition les outils pour que ce potentiel s’exprime, voire de coacher, de challenger, et en tout cas de fédérer.

Des piliers de la stratégie et des différents enjeux, lequel vous semble le plus important/urgent à réaliser? Pourquoi?

L’urgence, c’est d’agir! Aujourd’hui, on a bien identifié les problèmes, les domaines à impact négatif. Il y a des chercheurs, des lignes directrices, des cadres, des normes, des politiques… On doit à présent passer à la mise en pratique. Les idées ont fleuri, le pragmatisme est à l’ordre du jour et le concret est entré dans l’urgence. À notre niveau, pas à pas mais résolument, nous devons mettre nos expertises en commun et aller chercher les éléments pour lesquels on a une réponse, une solution potentielle à appliquer. L’heure n’est plus au bla-bla mais aux résultats.

Précisément, quel serait votre message aux collaborateurs-trices du bureau?

Nous sommes tous dans le même bateau… Nous avons un souci mais on a tous le même: c’est un problème de société, de bien-être de l’humanité, de préservation de génération. Cette question dépasse de très loin le cadre de notre entreprise et pourtant nous avons la chance d’être une entreprise qui a un impact. C’est une valeur ajoutée à laquelle nous pouvons tous contribuer. Alors osez, ayez le courage, proposez. Toutes les initiatives sont encouragées.

Franchement, ce que l’on prend comme décisions pour l’entreprise va bien au-delà de la logique économique. La famille Schroeder continue à grandir et à chercher les pistes concrètes pour améliorer nos espaces de vie. On est tous dedans, on est tous concernés, on peut en être fiers et poursuivre dans cette voie».